Enquête réalisée fin 2011 – CCB44 –

Nous avons diffusé fin 2011 un questionnaire qui voulait permettre à ceux qui le souhaitaient d’exprimer ce qu’ils vivaient dans l’Eglise ou à sa marge. Vous y avez répondu. Nous vous en remercions sincèrement. Vous trouverez ci-joint un document faisant la synthèse des réponses que nous avons reçues. Nous avons essayé de traduire au mieux ce que vous avez dit. Nous espérons ne pas vous avoir trahi.

Comme nous le disons en introduction ce n’est pas une enquête mais simplement l’expression de cinquante-six personnes. C’est modeste mais pas sans intérêt, d’autant que vous avez pris du temps pour répondre à ce questionnaire ouvert et vous vous êtes souvent exprimées librement à la fin du document. Nous avons envoyé ce texte à notre évêque et à toutes les paroisses de notre diocèse. Nous allons aussi l’envoyer aux mouvements catholiques ainsi qu’à la CCBF.

Vous pouvez, bien sûr, le diffuser si cela vous semble pertinent.

Peut-être est-il opportun de rappeler qui nous sommes. Suite au lancement de la Conférence Catholique des Baptisé-e-s Francophones par Anne Soupa et Christine Pedotti, nous avons constitué un groupe dans le diocèse de Nantes, la Conférence Catholique des Baptisé-e-s de Loire Atlantique, CCB44.
Nous souhaitons que tous les baptisés trouvent leur place dans l’Eglise, y prennent leurs responsabilités, soient acteurs à part entière et d’abord puissent s’y exprimer. La majorité d’entre nous est engagée activement dans l’Eglise. Nous ne voulons pas la quitter mais nous ne voulons pas non plus continuer à nous taire sur les grands sujets qui l’agitent.

Nous ne voulons ni partir ni nous taire.

Nous ne sommes pas un mouvement revendicatif. Mais nous pensons que l’avenir de l’Eglise n’est pas écrit, qu’il dépend de nous (même si ce n’est qu’un peu), que des gestes porteurs de l’annonce évangélique sont à inventer.

Nous ne demandons rien mais nous espérons tout.

C’est dans cet esprit que nous avons édité le questionnaire auquel vous avez répondu. Nous vous laissons apprécier ce document qui n’a pas d’autres prétentions que celle de vous donner la parole.

Je voudrais enfin vous faire savoir ce que nous avons dit de vous à notre évêque et aux paroisses en leur envoyant ce document :

Elles (ces personnes (vous)) ont d’abord accepté de répondre à notre questionnaire qui était exigeant dans la mesure où toutes les questions étaient ouvertes. Il ne suffisait pas de cocher des cases.

Elles sont, pour la plupart, engagées dans l’Eglise. Elles y sont confrontées aux difficultés concrètes de la vie de tous les jours et à de nombreuses interrogations.

Elles ont un grand besoin de parler. Plus de la moitié des correspondants ont ajouté une expression libre à la fin du questionnaire. D’ailleurs, nous constatons ce besoin dans toutes nos réunions. Quel qu’en soit l’ordre du jour, une part importante est consacrée aux commentaires des uns et des autres sur l’actualité de l’Eglise.

Elles expriment souvent une déception dans leur vécu ecclésial. Il est plus ou moins clair, plus ou moins précis mais il traduit le sentiment que l’Eglise passe à côté de réalités de la vie des hommes d’aujourd’hui.

Elles disent aussi une attente, une conviction que l’Eglise a quelque chose à apporter au monde du 21ème siècle. Cette attente traduit souvent une grande espérance fondée sur les Evangiles.

Nous avons aussi évoqué tous ceux qui n’ont pas répondu en nous disant : « à quoi ça sert, ça ne changera rien » ou encore « c’est trop tard, j’ai tourné la page »

 Consulter les résultats de cette enquête

 

Ce contenu a été publié dans Actualités. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.