Chers frères et sœurs,
Jésus a ouvert une nouvelle perspective : l’espace sacré, c’est l’être humain et son avenir. Dans cette intelligence de la foi qui remet en cause une certaine pratique de la religion, la vie ne serait-elle pas à comprendre comme étant, en elle-même, un baptême qui actualise dans notre propre histoire la Pâque du Christ ?
Cette vie (la « vraie » vie, pour être fidèle au grec lorsque l’on évoque la vie dite « éternelle ») est une succession de naissances qui passent par une succession de morts, naissances et morts qui s’inscrivent – et c’est le plus important – dans la dynamique d’une « création », la même que celle de Pâque qui est d’abord « commencement ». Naissance d’un homme nouveau et mort de l’homme ancien. Le baptême renvoie à Pâques comme Pâques renvoie au baptême car, fondamentalement, il s’agit d’un « passage » de la mort à la vie.
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Daniel Duigou curé de Saint Merry à Paris