Avis de Charles Bonraisin membre CCB44
Sylvaine Landrivon, docteur en théologie, entreprend de nous montrer comment les deux sœurs de Lazare, Marte et Marie sont des piliers de l’Eglise naissante. Marthe va au-devant de Jésus et fait une profession de foi aussi forte que Pierre disant « Seigneur, à qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle ». Quant à Marie, Sylvaine Landrivon nous propose de voir en elle la même que celle qui est dite Magdaléenne, mot signifiant solide dans la foi comme une forteresse.
Elles 2 sont donc les premiers apôtres que l’on a fait passer au second plan pour donner finalement plus d’importance aux hommes.
Dans une 2ème partie du livre, nous sont faites des propositions pour l’Eglise d’aujourd’hui.
Sur la couverture du livre :
Prêtres, diacres, nonces, évêques… Pourquoi ces fonctions sont-elles réservées aux hommes ? Est-il écrit dans l’Évangile que les femmes ne peuvent être les apôtres du Christ ? Pour répondre à ces questions, Sylvaine Landrivon s’appuie sur plusieurs figures féminines bibliques, dont elle montre l’importance fondamentale dans leur relation avec Jésus : c’est par Marie que le Verbe vient dans le monde et se dévoile à Cana ; ce sont Marthe et Marie de Béthanie qui permettent à Jésus d’anticiper l’exposé de sa mission ; c’est la Magdaléenne qui transmet l’incroyable nouvelle de la résurrection du Christ.
Pour Sylvaine Landrivon, il est temps de libérer l’Église d’un cléricalisme qui confisque la Parole : seule une réelle ouverture des charges pastorales, d’enseignement, de gouvernement, fera cesser l’hémorragie de fidèles qui entrave la transmission de l’Évangile.
Un manifeste crucial, d’une actualité brûlante.