Comprendre l’énormité de ce qui nous arrive – La Croix 17 mars 2014 –

       Entretien avec Jean-Claude Guillebaud – propos recueillis par Jean-Yves Dana et Marie Dancer (Journalistes La Croix)

 

Biographie :

 Journaliste au quotidien Sud Ouest puis au journal Le Monde et au Nouvel Observateur, il a également dirigé Reporters sans frontières. Il a été lauréat du Prix Albert Londres en 1972. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. En 2005, Jean-Claude Guillebaud publie La force de conviction.  Il tenait une chronique hebdomadaire sur la vie des médias dans le supplément télévision du Nouvel Observateur avant de remplacer à partir de novembre 2010 Jacques Julliard en tant qu’éditorialiste au Nouvel Observateur. Il tient également une chronique d’observation de la société et de la vie politique françaises dans l’hebdomadaire catholique La Vie. Depuis juin 2008, il est membre du conseil de surveillance du groupe de presse Bayard Presse.

 Depuis vingt ans qu’il explore les mutations de notre époque, l’essayiste est convaincu que l’humanité entre dans un nouveau monde qui porte des menaces, certes, mais au moins autant de promesses.

Jean – Claude Guillebaud  a le mérite d’expliquer clairement ce qui depuis les années 70/80 est un véritable changement de civilisation. A travers un phénomène irréversible que l’on appelle mondialisation nous devenons un village planétaire. L’avenir n’est plus au toujours plus mais, de gré ou de force au mieux vivre ensemble. Pour la survie de notre espèce il vaut mieux que ce soit de gré! Là, tous ensembles les disciples du Christ  nous avons un message à faire passer avec les autres religions et les humanistes apporteurs d’une spiritualité laïque.  Nous attendons de nos pasteurs un message fort  en relation avec  celui que Jésus le Christ a voulu nous communiquer dans son évangile par ses apôtres, une ouverture au monde d’aujourd’hui comme c’était le cas pour le monde de son époque, un ‘n’ayez pas peur’ sans référence à une tradition figée qui garde toute sa valeur mais qu’il faut transmettre différemment.  Nous les baptisés, nous en sommes responsables devant les nouvelles générations.

Nous espérons de toute notre foi que l’Eglise, notre Eglise,, sans pour autant déstabiliser ceux qui ne se posent pas encore de questions saura faire face à la grandeur de cette mission.

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