En s’adressant à eux, Emmanuel Macron fait exister les catholiques qu’une certaine gauche voudrait voir disparaître du champ social.
J’ai découvert, sans réelle surprise, vos réactions outrées au discours prononcé par le Président de la République, ce 9 avril, aux Bernardins, à l’invitation de la Conférence des évêques de France.
Pour ma part j’ai aimé le propos d’Emmanuel Macron. Je vous ferai néanmoins cet aveu : en tant que citoyen et catholique j’aurais préféré qu’il s’adresse parfois de manière plus différenciée à la Conférence des évêques de France et aux croyants eux-mêmes. Il sait, parce qu’il en possède la culture, que depuis le Concile Vatican II, l’Eglise se définit comme «peuple de Dieu» et donc que ce terme ne qualifie pas ses seules instances dirigeantes. Distinguer les deux eut permis de mieux signifier une réalité qui, par défaut, se trouve estompée : le pluralisme des opinions au sein même des catholiques de France. C’est pourquoi je parle ici en mon nom personnel.
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