L’ampleur effroyable des chiffres rendus publics par la CIASE nous presse de réagir par Claude Besson

De nombreuses voix autorisées se sont exprimées sur ce sujet et ces voix font écho à mon indignation. « L’urgence absolue, c’est d’accueillir les victimes et leurs proches »[1], comme le souligne Véronique Margron, théologienne et présidente de la CORREF (Conférence des religieux et religieuses de France).

Elle appelle l’église à se réformer et cela ne se fera pas sans tous les baptisé.es.

Le rapport de la CIASE « témoigne en premier lieu de l’ampleur des violences sexuelles commises sur enfants et des adolescents par des prêtres ou des religieux. Leur caractère systémique oblige à reprendre les fondamentaux sur lesquels l’Eglise s’est construite (…) comme l’écrit le père Pierre de Charentenay dans un ouvrage qui vient de paraître, nous devons questionner « un système institutionnel qui porte avec lui des manières de penser, des manières de faire, des pratiques qui composent un cadre où la déviance sexuelle peut se produire ».[2]

Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Ensemble, il nous faut réformer ce système institutionnel. La crise est systémique.

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[1] Véronique Margron, Ouest France du 23/10/2021, p.6

[2] François Euvé, rédacteur en chef de la revue Études et Nathalie Sarthou-Lajus, rédactrice en chef adjointe dans Ouest France du 20/10/2021, p.32

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