Citations du Livre d’Albert Rouet – L’étonnement de Croire

L’ensemble des ces citations a été utilisé pour affichage sur les murs de la salle de réunion

 

 

« La sécularisation de la société qui « marque une rupture culturelle et sociale » renforce le climat de suspicion vis-à-vis des religions et le refuge dans l’individualisme encourage les individus à trouver leur propre chemin, à découvrir leur propre épanouissement. »

 

« L’indifférence, avant d’être un mode de relation à la religion, caractérise une humanité blessée et prostrée. C’est donc comme une conséquence qu’il faut aborder l’indifférence et non comme une revendication assurée, analogue à l’athéisme »

 

« C’est donc au sein de cette faiblesse partagée, de ce lent compagnonnage des hommes blessés, de cette fréquentation de leurs plaies, parce qu’elle souffre des mêmes blessures humaines, que l’Eglise se rend supportable et crédible. Faute de cet enracinement, sa parole a beau tonner, elle flotte et ne traverse pas l’argile où s’isole les cœurs. »

 

« Tout dialogue doit reposer sur l’échange fraternel entre égaux et non sur un désir de convaincre, la rencontre est première…. La situation de l’indifférence religieuse requiert donc une nouvelle attitude pastorale, enracinée dans la rencontre, le partage, des groupes à taille humaine… »

 

« L’Eglise est une institution qui n’a pas de centre. Ses responsables sont les sacrements d’un Autre : le Christ est parti. Il reste en Esprit, cette tension vers les autres. C’est une « souplesse » qui nous permet d’aller vers les autres, non pas avec la pesanteur d’une institution, mais avec la gratuité de la présence dont témoigne le Christ. L’Eglise ne travaille pas pour elle-même ; elle est livrée au monde »

 

Inventer une Eglise de la tendresse

… « aujourd’hui le désir de donner et de se donner n’a pas disparu mais un épais brouillard a obscurci l’horizon des promesses. D’où les tâtonnements, les expérimentations, la volonté tenace d’exister sans se sacrifier pour une cause qui pourrait bien être un mirage…. »

… « de quelle perfection parle l’Evangile Mt5, 48 – elle demande de saluer ceux qui ne sont pas des frères, de prier pour nos ennemis, d’aimer ceux qui ne nous aiment pas. Pourquoi ? Parce que ce Père fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons (Mt 5,45). Sa perfection ne réside donc pas dans la rigueur et la sévérité, mais dans le pardon et la tendresse. » p.127

 

La souplesse

« Là où le monde concentre, il faut que l’Eglise décentralise ; là où il n’écoute pas les intéressés, il faut que l’Eglise écoute la voix de chacun. Donc qu’elle éveille sa souplesse. » p.139

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