A propos de la « gender theory  » : distinguer, dissocier ou conjuguer ?

Le Service National Famille et Société de la Conférence des Évêques de France vient de publier un texte sur les gender studies et la dite « gender theory ». Un texte court de 4 pages qui ne prétend pas explorer toutes les recherches sur les gender studies. Enfin, un texte modéré qui invite à discerner et à ne pas « tomber dans les excès militants de tous bords » . Comme l’exprime Laurent Lemoine, Théologien (Revue d’Éthique et de théologie morale n°274, p.25-51) « Il n’est pas correct de jeter le discrédit sur un mouvement aussi vaste sur la base de ses thèses les plus extrêmes ». « Les gender studies sont des études souvent sociologique », rappelle ce document de l’épiscopat. « Elle étudient les rôles sociaux des hommes et des femmes en particulier sous l’angle des inégalités et des rapports de pouvoir… ». Il existe une idéologie lorsque l’on passe de la distinction entre sexe et genre à la dissociation. « Les approches extrémistes, très médiatisées, peuvent effrayer. Elle ne sont pas le tout de la problématique du genre qui provoque en particulier à penser la relation entre les hommes et les femmes. » Le document conclut sur une parole du Pape François « Les revendications des droits légitimes des femmes, à partir de la ferme conviction que les hommes et les femmes ont la même dignité, posent à l’Église des questions profondes qui la défient et que l’on ne peut éluder superficiellement » (Evangelii Gaudium, N°104). Enfin, un texte qui invite à « distinguer les postures excessives de ce qui est humanisant »

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